| Jina SARHANGI | Pirouz DJOHARIAN |
| chant | tar |
Récital de chant par Jina Sarhangi, accompagnée au târ par Pirouz Djoharian. Le concert sera un dialogue entre le chant et le târ qui vont s’interroger et se répondre en un dialogue spontané, basé sur le répertoire traditionnel (radîf). Les musiciens interpréteront des suites développées dans les modes traditionnels (dastgah’s).
Vendredi 27 février 2009 à 20h30
Chapelle Sainte-Marie d’en Haut
Musée Dauphinois
30 rue Maurice Gignoux, Grenoble
Places : 12 € et 8 € (réduit)
Renseignement et réservation :
Tél : 04 76 03 04 51 (Arts Persans)
email : contact.aava at free.fr
Billets en vente au magasin Arts Persans, 1 rue Alphand, Grenoble
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Jina Sarhangi a suivi pendant de nombreuses années un enseignement traditionnel auprès de M. Seyfizadeh et Mme Mehrali ainsi que la grande chanteuse Sima Bina. Elle a pu également bénéficier de l’enseignement d’Ostad Shajarian à l’occasion des Master Class données par ce dernier. Elle enseigne le chant depuis plusieurs années, en particulier au sein d’ateliers de chant à Lyon et à Grenoble.
Pirouz Djoharian fait ses débuts en musique en Iran dans les années 70, en jouant de la batterie dans les groupes de rock lycéens. En France, parallèlement à ses études de mathématiques, il apprend la guitare classique puis rapidement, il se tourne vers le jazz et les musiques improvisées. En 1990, suite à un séjour en Inde, il se met au sitar et à la musque classique indienne. Alors qu’il naviguait dans ces deux océans que sont le jazz et la musique indienne, son père lui offre un târ en disant :"joue aussi la musique de ton pays !". Il se met alors au târ persan qui deviendra progressivement son principal instrument.
Mathématicien de formation, son expérience musicale passe également par la musique électronique et la informatique musicale, domaine dans lequel il a effectué des recherches innovatrices au sein de l’institut National Polytechnique de Grenoble.
Le chant est considéré en Iran comme l’instrument de musique le plus complet et le plus performant. En particulier, grâce à la suprématie de la poésie classique, comme l’art majeur, le chant et les chanteurs bénéficient d’un très grand prestige parmi les musiciens. Malgré cette présence prépondérante de la poésie, dans l’art vocal persan, le chant est utilisé comme un instrument à part entière. Dans l’interprétation des motifs mélodiques le chanteur ou la chanteuse commence habituellement par une introduction en vocalises (un peu comme le scat en jazz), avec des ornements complexes comme la technique de tahrîr [1], sorte d’appoggiatures (tekiyeh) en cascades comme le yodele où l’interprète génère de longues phrases, imitant le chant du rossignol (tahrir bolboli).
Voir aussi :
Un article sur la grande chanteuse Ghamar Moluk Vaziri
Le site internet de la grande chanteuse Parisa
Tar (étymologiquement "fil") est un luth à long manche de la famille des robâb-s. Il possède une double caisse de résonance sculptée dans une seule pièce de bois de mûrier et recouverte d’une table en parchemin.
Le manche est recouvert de 25 ligatures en boyau, ajustables, selon l’échelle mélodique interprétée. Sur le manche sont tendues six cordes métalliques (anciennement en soie), disposées en 3 choeurs. Ces cordes sont pincées avec un petit plectre en laiton que l’on tient avec une boule de cire.
Cet instrument est présent notamment en Iran mais aussi au Caucase. On pense que sous cette forme, il apparut au courant du 18e siècle. Aujourd’hui le târ constitue l’un des plus importants instruments de la musique classique iranienne.
Il est utilisé essentiellement dans la musique savante.
Voir aussi :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Târ_(...
Maître Talaï présentant le târ
Encyclopédie des instruments iraniens