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Récital de sitar d’Ustad Usman Khan

mardi 24 avril 2018, par sarang

Musique Classique de l’Inde du Nord

Récitals de sitar
Ustad Usman Khan Lav Sharma
sitar tabla


Jeudi 24 mai 2018 à 20h30
Chappelle Sainte Marie d’en Haut
Musée Dauphinois
30 rue Maurice Gignoux, 38031 Grenoble
Prix des places : 12 et 17 euros

billetterie sur place à partir de 20h
Renseignement/Réservation : ☎ 0699184491 / @ contact.aava@free.fr


Ustad Usman Khan Ustad Abdul Karim Khan est né dans une grande famille de musiciens. Il est le fils aîné d’Ustad Abdul Karim Khan, directeur de la Faculté de Musique de l’université de Karanataka à Dharwad et le petit fils du légendaire Ustad Rehmat Khan, sitariste et joueur de Rudra Vina, l’un des neuf joyaux (navaratna) de la court du Maharaja de Mysore (actuellement l’état de Karnataka, dans le Sud de l’Inde). Usman Khan est l’aîné d’une fratrie de 12 enfants parmi lesquels 7 sont des sitaristes célèbres : Mehboob Khan, Hamid Khan, Chhote Rais Khan, Rahimat Khan, Rafique Khan, Shafique Khan et Hafiz Khan et le regreté Ustad Bale Khan.
Ustad Rehmat Khan Formé par son père, son jeu emprunte librement aux deux principaux styles (gharana) du sitar : le gayaki ang (style vocal) et le tantu ang (style instrumental). Loin des exubérances démonstratives en vogue, son jeu brille par sa finesse de son toucher et une recherche de la pureté dans sa musique.
Usman Khan occupe aujourd’hui une place de choix au sein de la communauté musicale indienne. Sa maîtrise de l’instrument tend à faire oublier à l’auditeur toute la difficulté quasi permanente d’une interprétation musicale pleine de délicatesse et d’innovations.

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Lav Sharma est né en Inde dans une famille de musiciens. Il a été initié dès l’âge de 6 ans par son grand père, un artiste réputé dans les domaines du théâtre et de la musique de dévotion. Lav Sharma A l’âge de 12 ans c’est son oncle Pandit Dinesh Sharma, disciple d’Ustad Latif Khan de Delhi Gharana, qui l’initie au tabla. En France depuis 1988, il enseigne le tabla, parallèlement au Yoga, en particulier au Centre Tapovan à Paris. Il a donné de nombreux concerts, notamment lors du Festival de Jazz ou en compagnie d’Ustad Usman Khan, le grand maître du Sitar. Pour faire découvrir la musique indienne au public français, depuis une dizaine d’années, il organise des concerts de musique Indienne à Grenoble et au Sappey.

Voir et écouter sur internet :
- Interview d’Usman Khan sur France Culture : "les Vivants et les Dieux", où il s’exprime sur la musique et la spiritualité.
- Interview d’Usman Khan , suivi d’une interprétation en rag Bhairavi sur la chaîne Malaisienne BFM Bootlegs
- Usman Khan interprétant rag Bhoopali, à Grenoble en 2008

Les instruments

Sitar Sitar indien
Sitar (étymologiquement "3 fils") est un luth à long manche de la famille des tanbur-s. Il possède une caisse hémisphérique en gourde et un manche creux taillé dans le bois, muni d’une vingtaine de frettes métalliques amovibles, ajustables selon l’échelle mélodique interprétée.
Le sitar comporte 7 cordes métalliques (acier et bronze), dont trois cordes de bourdon rythmique, accordées en quinte et à l’octave. Ces cordes s’appuient sur un chevalet courbe en bois recouvert d’un morceau de corne ou d’os. Les cordes sont pincées au moyen d’un onglet métallique que l’on porte à l’index. L’instrument est généralement doté de 11 à 13 cordes sympathiques reposant sur un deuxième chevalet.
Selon la croyance commune Setar Aala, adaptation du Setar persan par Amir Khosrow cet instrument dérive du sétâr persan et a été inventé par Amir Khosrow Dehlavi, musicien légendaire du 13e siècle. Amir Khosrow modifia le setar persan en s’inspirant de l’instrument indien le "tri-tantree veena" pour ajouter des cordes supplémentaires et adopter un chevalet "courbe". Il appela son nouvel instrument seh-tar a’ala (étymologiquement "setar suprême"). Depuis le 13e siècle, le sitar a connu de nombreuses modifications, tant dans la forme que dans la taille (utilisation d’une gourde comme caisse de résonance, ajout de cordes, etc). Aujourd’hui le sitar est considéré comme l’un des symboles de la musique classique de l’Inde du Nord.
Voir aussi :
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Sitar

Tabla Tabla
Principale percussion de l’Inde du Nord, le tabla est constitué de deux fûts, l’un taillé dans le bois, constituant un tambour aigu et l’autre métallique formant le tambour grave. Les deux fûts sont recouverts de peaux de chèvre tendues par des lanières et cordelettes en cuir de chameau. Ces deux peaux comportent en leur milieu une pastille composée de poudre de fer qui confère à l’instrument un son harmonique (les sons partiels sont accordés en série presque harmonique). Cette caractéristique permet au tabla d’être accordé sur la note tonique de l’instrument mélodique.
Le tabla se joue avec les doigts, avec des mains en contact avec la peau. En déplaçant la paume sur le tabla grave, on arrive à obtenir également des glissandi caractériqtiques.
voir aussi :
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Tabl%C3%A2


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